Tombée pour lui ^^ (PV James)

7h00. Qu'est-ce qui lui prenait d'ouvrir les yeux si tôt ? Un dimanche matin !!! Vic, grande adepte des grasses matinées, savait cependant à cet instant qu'elle était éveillée et qu'elle allait se lever. Oui, elle allait sortir et profiter du calme du matin qui règnait dans la ville. Elle s'extirpa de ses draps chauds et glissa ses pieds dans ses chaussons avant de se traîner jusqu'à la cuisine. Mrs Davis étant en vacances et ne revenant que le jour de la rentrée scolaire, Victoria sortit une boîte de céréales et en versa dans un bol gravé à son nom. Elle mangea rapidement en avalant également un verre de jus bien frais, puis remonta à l'étage pour se préparer.

8h15. Vic sortit de l'ascenseur et rejoignit la rue. Elle était vêtue d'une simple mais sexy robe noire et avait choisi des ballerines blanches. Dans ses longs cheveux dorés, elle avait mis un foulard à pois noir et blanc qui retombait sur son épaule. La jeune Européenne traversa la chaussée et se dirigea vers l'Hudson River. Elle se balada sur la grande rue longeant la rivière, regardant tantôt les boutiques branchées, tantôt les eaux à fort trafique maritime de l'Hudson. Elle s'amusa aussi de voir deux jeunes garçons essayer de rattraper leur cerf-volant tant bien que mal. Alors qu'elle marchait sans but précis, juste pour profiter de l'air frais, elle remarqua que la rue à sa gauche menait à Great Park. Victoria prit donc la rue et gagna le parc ...

10h35. Voilà bien une heure et demi que Vic s'était allongée dans l'herbe du parc. En fait, elle s'était même endormie, pendant au moins une trentaine de minutes, pensait-elle. Aussi alors qu'elle bailla à s'en décrocher la mâchoire, Victoria refit surface doucement. Elle se leva en secouant un peu sa robe et se retourna rapdement lorsque ...

10h37. Elle était tombée nez à nez avec un jeune homme et, de surprise, s'était affalée dans ses bras. Alors qu'elle se redressait, honteuse, aidée par le dit-garçon, elle s'excusa :

"Je vous prie de m'excuser ! Je m'étais assoupie et je n'ai pas fait attention en me relevant ! Excusez-moi."

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James marchait docilement dans son appartement. Il alla de sa chambre a sa cuisine en caleçon et sans rien d'autre sur son corps. S'asseyant sans tenu sur le plan de travail, James tendit la main sur son coté afin de se saisir de la cafetière et de prendre une tasse. Versant l'un dans l'autre, il frémit sous le contact continuel et froid du bois sous son postérieur. Il était a peine huit heures, le cadran digital de la cafetière le lui indiquait. Tout en sirotant son café et se grattant le menton ou régnait une barbe qui avait poussé durant la nuit, James tenta de se souvenir de ce qu'il avait bien put faire de sa soirée. Il se souvint d'avoir été a une soirée privée chez une grande boite de journaliste. Il s'était sapé d'un costume noir avec une cravate rose, le truc bien moche quand on en parle, et s'y était rendu par les moyens de transports en commun.

Comme a son habitude, le bus prit du retard et le portable n'avait eu de cesse de vibrer dans sa poche. Il avait loupé le premier appel, prit les deux suivants et avait ignoré les derniers. Puis il était arrivé devant le fameux bâtiment mais avait oublier de descendre du bus au lieu d'observer la splendeur de l'édifice. A cause de son stupide manque de réaction, il eut dut marcher sur environ quatre cents mètres avant d'arriver. La soirée n'était pas si formel qu'il ne l'aurait pensé et l'alcool coula a flot. Il se souvint d'avoir eu une certaine popularité auprès de ces demoiselles. Puis après, le néant, il ne se souvenait plus que de s'être retrouvé chez lui, ici, a Londres. Son cerveau refit machine arrière toute et repensant aux jeunes femmes. Cela expliquait sûrement pourquoi son lit était habité même sans la présence de son possesseur a l'intérieur. Sans se hâter, il se dirigea vers la salle de bain et se prit une douche bien chaude. Il s'essuya mais une inconnue vint le rejoindre dans la salle de bain et il dut reprendre de nouveau une douche. Tendit qu'une langue vient lécher une goutte d'eau rebelle qui coulait sur le torse de James, ce dernier s'observa dans la glace avant de se vêtir et de sortir sans mot dire de la salle de bain.

Il savait que d'ici peu, cette femme partirait de chez lui, comme toujours, alors a quoi bon attendre. Il descendit dans les rues de Londres, vêtu d'un jogging et commença son petit tour de ville annuel. Il ne tarda a passer dans un parc se trouvant dans le centre ville. Il accéléra afin de le franchir rapidement mais une pointe de coté lui bloqua la respiration et il dut la reprendre, tête baissée, yeux rivés sur le sol, mains sur les genoux. A peine se releva t'il qu'une demoiselle lui tomba dans les bras, a la grande surprise de James, d'ailleurs celle ci se lisait sur son visage.

"Je vous prie de m'excuser ! Je m'étais assoupie et je n'ai pas fait attention en me relevant ! Excusez-moi."

-Mais vous êtes toute pardonnée... Mais euh... Vous allez bien?

James regarda avec intérêt la nouvelle demoiselle. Elle lui semblait bien jeune mais était tout de même ravissante, ce qui était plaisant a voir de si bon matin, malgré la jeune femme qui devait encore se trouver chez lui en ce moment même...

Victoria passa une main dans sa chevelure doré, remettant en place quelques mèches suite à sa petite sieste dans l'herbe qui l'avait quelque peu décoiffé. Elle fixait le jeune homme, silencieuse, comme incapable de pouvoir sortir un son de sa bouche. D'habitude si bavarde ... qui l'aurait cru ? Vic lui sourit timidement puis, allez savoir pourquoi, elle se mit à rire. Un grand éclat de rire. L'homme face à elle en fut plutôt décontenancé mais le fou-rire de la Blondinette ne faisait que redoubler. Elle essayait de se retenir, de se maîtriser, mais chaque tentative de retor au calme était suivi d'un nouvel éclat de rire crystallin encore plus intense que le précédent. Cependant, au bout d'une ou deux minutes, elle parvint à articuler quelques mots ...

"Pardon, ça doit être nerveux ..." elle pouffa une autre fois puis se reprit "Il faut dire que cette rencontre est plutôt comique, très romanesque même. Cela marquera nos mémoires au moins !" Vic se racla la gorge pour reprendre d'une voix calme et normale "Excusez-moi, je n'ai même pas répondu à votre question : Oui, tout va parfaitement bien. Et ce grâce à vous ! Sans votre secours je me serais affalée au sol et j'aurais été bien abîmée. Alors un Grand merci."

La jeune femme se mit sur la pointe des pieds et, plaçant ses mains sur les épaules du garçon, déposa une bise sur sa joue avant se s'écarter un peu pour retrouver une distance correcte entre eux deux. Victoria avait beau être une jeune fille un peu plus grande que la moyenne féminine, elle restait néanmoins plus petite que le jeune homme et devait hausser le regard pour le regarder dans les yeux. Heureusement, sa stature bien droite et sa tête légèrement relevée, dûe à son enfance dans la haute société britannique, lui permettait de ne pas paraître si petite aux côtés du jeune homme.

"Je ne me suis même pas présentée avec tout ça !"

Victoria sourit de cette petite erreur de politesse, n'y attachant pas une réelle importance puisqu'elle était tombée sur lui -c'était le cas de le dire- de façon très inhabituelle et inattendue. Ne le lachant pas des yeux, avec son regard pétillant et charmant qui faisait d'elle cette fille d'une fraîcheur très agréable, elle se présenta :

"Victoria, Victoria Spencer. Mais ici, on m'appelle surtout Vic !" Puis, après un sourire craquant, elle demanda "Et à qui ai-je l'honneur ?"

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Victoria Spencer? Voila un bien joli nom qu'il est rare d'entendre. Le regard de James se perdit quelques instants laissant place a un léger reflet vitreux dans ses prunelles. Il sentit la fatigue tisser des cernes sous ses yeux, créant voir plutôt même agrandissant les deux gouffres sombres. Il n'aimait guère ces moments d'absence dont lui même était sujet et ne savait jamais a quoi ceci pouvait bien être dû. Ainsi se concentra t'il pour reprendre l'emprise sur son corps afin d'y relier son esprit. Tandis qu'il se mettait a la tache, la voix de la jeune fille résonna en écho dans sa tête. Il ne comprenait nullement ce qu'elle pouvait bien lui dire mais l'écho persista et c'est avec une certaine appréhension qu'il s'efforça d'entendre et de comprendre chaque son prononcé. Ce ne fut pas si difficile que cela et quand la question, car c'en était une, fut comprise, le regard de James retrouva toute sa vivacité et c'est avec un sourire éclatant comme si de rien n'était, comme si son combat entre et contre lui même n'avait jamais eu lieu, il répondit:

James Locks !

Puis penchant légèrement la tête, yeux clos, il prit une grande inspiration quand une brise légère vint jouer dans ses cheveux et réouvrit ses yeux qu'il posa sur la jeune fille d'un doux regard. Belle fille, vraiment. Il l'observa un certain moment avec un sourire en coin puis invita d'un geste la jeune fille a prendre son bras.

Je suppose que vous ne voyez aucun mal a ce que je vous invite a prendre un café après le dérangement occasionné par mon inattention?

Ajouta t il avec un léger clin d'oeil, dents toujours dévoilé par son sourire éclatant. Il était étonnement de bonne humeur sans même savoir pourquoi. Après tout, les femmes avaient toujours provoqués en lui une bouffée de bien être, un sentiment d'euphorie inexplicable. Inexplicable? Pas si sûr... Oh que oui, il en possédait une réponse... Il aime les femmes ! Que de si étrange et fantastique créature que la femme après tout. Son regard pétilla de plaisir tandis qu'il attendit qu'elle accepte ou refuse son offre. D'ailleurs, a ce propos, il ajouta:

Vous n'êtes nullement obligée d'accepter belle demoiselle. A ce propos, m'accorderez vous le droit de prendre, si vous acceptez mon invitation, a saisir votre main afin d'en sentir le contact de cette peau qui a regarder me semble bien agréable si jamais celle ci se pose sur mon bras?

Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un jeune homme journaliste et de bonne famille qui aime le monde et ses douces créatures qui y cohabitent avec une nature plus ou moins accueillante et chaleureuse... Non, vous ne pouvez saisir et comprendre une seule de ses pensées a moins d'être aussi ... "différent".

(Désolé de l'absence et de ce court poste)

Ainsi donc le bel inconnu ne l'était plus tant que ça. Je connaissais son nom, tout au moins, mais c'était un commencement. Et chaque rencontre, chaque nouvelle affinité, débutait souvent par ce commencement. Je ne l'appelerais plus Beau Brun ou par un autre qualificatif. Du moins je le pouvais, mais j'aurais aussi la possibilité de l'appeler par son nom. James Locks. Court, mystérieux mais en même temps, je ne l'imaginais pas s'appeler autrement. Cela lui collait à la peau, comme un superbe tee-shirt taillé sur-mesure. Je ne comprit pas tout de suite pourquoi ses yeux pétillants s'étaient assombris tout à coup. Enfin, ils n'étaient pas réellement sombres ... juste moins brillants. Mais James semblait avoir reprit contrôle rapidement, ce qui ne me laissa pas le temps de me questionner plus que çà.

Il me proposa alors de prendre un café en sa compagnie, en dédommagement de ce petit incident. Je préfèrais voir ça comme une invitation d'un jeune homme à une jeune femme pour apprendre à se connaître, se découvrir, mais ceci n'est qu'un détail, non ? Le genre de détail auquel seule une fille peut penser. Bref, passons. Cette invitation alors, il insista pour me faire comprendre que je n'avais aucune obligation d'accepter. Gentleman ? Ca ne me faisait aucun doute ! Doute que j'avais encore moins suite à son compliment sur ma peau et son désir de me sentir prendre son bras. Que demander de plus ? Et surtout comment résister ? Il possèdait une classe indegnable, une éducation et un savoir-vivre qui lui rappelait l'Angleterre ...

"Je prolongerais ce moment en votre compagnie autour d'un café avec grand plaisir ! Et si vous m'accordez votre bras, je le prendrais également avec joie. N'est-ce pas flatteur pour une jeune femme de marcher au bras d'un homme aussi charmant ?!?"

Je lui accordais un sourire que je savais craquant, et passait délicatement ma main autour du bras qu'il me tendait. Nous nous regardâmes quelques instants, puis, d'un accord tacite, nous marchâmes vers la sortie du parc, où se trouvait un petit salon de thé très chic, réputé dans tout New-York. Alors que nous passions près de jeunes enfants, jouant à faire fuir les quelques canards présents, je me tournai vers lui pour lui demander :

"Que faites-vous dans la vie ?"

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La jeune fille accepta, au plus grand plaisir de James, le bras qu’il lui tendit et n’oublia pas de le flatter au passage, faisant ainsi apparaitre sur le visage du jeune homme un sourire chaleureux et craquant, sans pour autant dévoiler la rangée de ses dents. Cette femme accrochée au bras de James réjouissait le cœur du jeune homme car pour lui, tout cela n’était que très prometteur pour le reste de la journée. Ils s’avancèrent ensemble dans un accord imperspectible et allèrent a la rencontre d’un petit salon de thé aux allures très attrayante malgré sa proximité des monstres de béton qui l’entouraient ou bien même le surveillaient de près ou de loin. Un sentiment oppressant et aussi de liberté était réuni en ces lieux, ce qui rajoutait une touche de magie dans ces lieux.

Arrivés aux abords du bâtiment, la tendre fit de nouveau entendre le son de sa voix à la grande satisfaction de James. Celui-ci se tourna et lui fit face avant de plonger son regard dans celui de la jeune fille et d’écouter la question qui s’échappa de ses lèvres si attirantes. Il avait envi de les caresser mais se retint. Au plaisir d’aimer les femmes, il ne fallait pas non plus en abuser. La voix de la belle résonna dans ses oreilles et fit frémir son système nerveux de plaisir, se délectant de chaque syllabe prononcée. Elle lui demanda ce qu’il faisait dans la vie et il eut bien envi de répondre qu’il était l’esclave de ses dames mais se retenant, il prononça d’une voix paisible.

Mon métier ?... Je ne suis qu’un misérable journaliste anglais aux origines françaises. Et vous ma chère ? Je suis sûr que vous allez me dire que vous êtes une sorcière qui s’amuse à jeter des sorts charmeurs aux pauvres garçons comme moi.

James ria de sa blague d’un rire simple sans pour autant exagéré dans la tonalité mais assez pour ne pas donner l’air de ricaner, ce qui aurait été impoli en la présence d’une belle dame qui avait la politesse de s’intéresser a lui. Tandis qu’elle lui répondit, il poussa la porte du bâtiment afin d’offrir a sa ravissante compagne un passage dans l’antre de ce petit bâtiment.

Ainsi Beau Brun était journaliste, et anglais de sucroît ! Je finissais pas être persuadée que nous étions fait pour nous rencontrer. Puis soudain, d'un sourire charmeur, il formula une hypothèse à mon sujet qui m'étonna : comment avait-il pressenti mon statut de sorcière ? J'étais certaine de n'avoir rien formulé à ce propos pourtant ! Je jettais un coup d'oeil furtif sur moi-même ... non, ma baguette, ne se voyait pas. Peut-être avait-il l'habitude d'être en présence de sorciers et donc, qu'il avait remarqué que j'avais lu dans son esprit, mais cela m'étonnait beaucoup. Finalement, j'optai pour la thèse du coup de chance. A propos de ce que j'avais lu dans son esprit d'ailleurs, j'avais sourit intérieurement lorsqu'il évoqua l'envie de caresser mes lèvres ou encore quand il hésita à me répondre qu'il n'était qu'un esclave des femmes. Cela ne me surprenait pas, James était plus qu'attirant, et il était plein de charme et de savoir-vivre, la preuve puisqu'il m'avait ouvert la porte du salon de thé et m'invita d'un geste de la main à entrer, ce que je fis en lui décochant mon regard le plus charmé. Alors qu'il entrait à son tour et refermait la porte derrière nous, je lui répondis :

"Effectivement, je suis une sorcière ! Et votre idée de vous laner quelque sort charmeur n'est pas à écarter ..."

je souriais, un petit air malin pétillant dans mes yeux.

"Officiellement en tous cas, je suis encore aux études. Je passe mon Bac en fin d'année ! Quant à la suite, eh bien pour l'instant j'ai surtout des envies de voyage. J'ai beaucoup de mal à me décider sur quel métier je veux exercer ..."

Je m'autorisai un rire cristallin, alors qu'un serveur nous indiqua une table dans un coin tranquille de la salle. Il n'y avait pas de chaises, juste une banquette en angle qui nous permettrait d'être assis non l'un en face de l'autre, mais à côté. Je pris place en prenant soin de ne pas faire de faux-plis sur ma robe pendant que le beau journaliste s'asseyait sur l'autre partie de la banquette. Je me perdis quelques instants dans ses yeux ... yeux qu'il avait d'une pureté incroyable. Je sursautai même légèrement lorsque le serveur me ramena durement à la réalité en nous demandant ce que l'on désirait ...

"Un thé glacé s'il vous plaît !"

» James Locks, pour vous servir.